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Funérailles ecologiques

En France deux modes d'obsèques restent seuls autorisés alors que d'autres procédés voient le jour aux quatre coins du monde.

En Australie, l'aquamation permet de dissoudre le corps dans une solution aqueuse alcaline- technique dix fois moins gourmande en énergie que le crémation selon ses promoteurs. En Suède, la promession est une technique qui vise, par l'effet d'une table vibrante, à réduire le corps en petites particules après avoir été refroidi et rendu friable par un bain dans l'azote liquide à 196°. En Belgique, un mouvement cherche à légaliser l'humusation : enveloppé dans un linceul biodégradable et déposé sur un lit de 50cm de broyat de bois, le corps se désagrège ainsi naturellement par aérobie.


Les impacts de nos modes actuels diffèrent: côté enterrement, les stèles en marbre, non recyclables, proviennent parfois d'Asie, tandis que le béton altère les sols, les cercueils sont pour la plupart réalisés en matériaux recouverts de vernis chimiques. Côté incinération, l'impact énergétique du crématorium chauffé à près de 1000° est conséquent et l'équipement de filtres à particules polluantes a été rendu obligatoire en 2018.




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